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Après avoir brièvement visionné le très attendu jeu vidéo indie, Transistor, qui devait sortir sur la Playstation 4, j'ai décidé de me procurer des doigts qui démangent sur le précédent titre de Supergiant, Bastion. Etant aliéné vers le genre du jeu indie, mes attentes étaient inexistantes. Eh bien, c’est un jeu conçu pour le gamin Donnish qui est entiché et obsédé par l’art.
Bastion présente un jeune protagoniste nommé "kid" (assez simple) qui doit traverser les terrains dangereux de sa ville natale, Celadonia, afin de collecter de mystérieux artefacts appelés "noyaux" afin de sauver le monde brumeux de Bastion. Qu'est-ce qui rend Bastion spécial?
La beauté du bastion
La narration du jeu est racontée à travers les yeux d'un père: un narrateur vous raconte l'histoire; le joueur au fur et à mesure que le jeu avance. L'histoire est impeccable et d'une profondeur incroyable. L'histoire est racontée de manière non linéaire, semblable au film "Pulp Fiction". Lorsque vous entendez la voix usée, bourrue et basse du pays, cette histoire amplifie l’appartenance ethnique du jeu. Visuellement, l'art peint à la main et baser le jeu sur un plan en 2D ne pourrait être meilleur.
C'est "l'art" à son meilleur, car l'environnement vibrant est une utopie surnaturelle. La fin de la falaise laisse penser que: Est-ce que j'ai fait le bon choix? La fin mémorable a eu un impact profond sur moi spirituellement et émotionnellement. Un jeu qui suscite des émotions chez le joueur est un jeu de rareté et de changement par rapport aux autres titres loufoques et non conventionnels de son genre, comme Octodad.
Les modèles de personnages sont méticuleusement conçus. Chacun de ces personnages a sa propre personnalité et son attrait visuel. Se démarquant des exemples de manuels d'autres jeux du même genre, la bande-son est impeccable. personnifiant l'émotion et la tension, c'est sans doute l'une des plus grandes bandes sonores de tous les temps, à l'époque (en particulier le thème de zia). L’attention portée aux détails est ce qui place la barre haute pour les autres jeux vidéo. Alors que la musique folk traditionnelle sort des haut-parleurs lorsque la tension monte dans une bataille acharnée de boss, elle joue devant la foule, suscitant l'enthousiasme des joueurs et leur donnant l'effet du moment.
Le monde est vivant: des vastes et denses jungles extraterrestres aux chaudrons en fusion, ce qui donne une impression de crainte momentanée qui nous entraîne dans cette réalité d'évasion. C'est comme un "pays sombre d'Oz".
Mais toutes les bonnes choses doivent prendre fin. Le gameplay est carrément médiocre, avec de simples éléments RPG incorporés au jeu, ce qui réduit la brillance du jeu. La stratégie est rare, ce qui en fait un jeu d'enfant en mode normal. Il n’ya pas un moment où j’ai pris le temps de formuler un plan pour atteindre un seul objectif. Le combat semble parfait, mais le manque de combos pour pimenter le combat a nui au jeu. Pour aggraver les choses, le mode "sans sueur" rend le protagoniste principal, le "gamin" insensible à la mort (défis RIP).
La conclusion
Bastion a ses défauts qui réduisent réellement l'expérience de jeu. Mais le récit monumental de la moralité et du choix fait de ce jeu une exception. La brillante narration et l’histoire confuse est ce qui vend ce jeu. La douleur du choix "injustifié" que j'ai fait à la fin remue. Je donne à ce jeu un 9/10.
Il est temps d’attendre patiemment Transistor sur la Playstation, alors que je me laisse aller à la copieuse quantité de Dota 2, assis sur mon gros cul.
Notre cote 9 Mon avis sur le jeu hit-indépendant, Bastion!