DmC: Devil May Cry créé de telles frictions avec la communauté que mentionner son nom même déclenche une guerre civile entre les joueurs. Il faut donc se demander ce que pense Capcom en relançant l’un des jeux les plus polarisants sur les consoles Next-Gen.
Si Capcom avait l’intention de récupérer une partie de ses revenus perdus ou d’espérer que les joueurs aient oublié la façon dont l’un de leurs jeux les plus emblématiques a été bâti, DmC: Devil May Cry doit être leur pire idée depuis Resident Evil 6.
Cela fait presque deux ans que le jeu a été lancé et le seul groupe démographique qui oubliera facilement une telle injustice, ce sont les électeurs à la mi-mandat et ceux qui sont indécis.
Ce redémarrage entraîne les joueurs dans un monde où l’humanité est secrètement dirigée par des démons qui maintiennent la population muette par des divertissements sans cervelle et asservie par la dette. Dante est un exclu qui est guidé par Virgil pour débloquer ses origines et maîtriser ses pouvoirs. Après avoir appris la vérité, il se joint à la rébellion pour libérer l'humanité du chahut de la tyrannie de Mundus.
Le seul aspect rédempteur du jeu est l’histoire qui fait de son mieux pour être profonde et perspicace. Combinant les éléments des deux La matrice et V pour VendettaDans cette nouvelle version de The Inferno, Dante se bat dans les Neuf cercles de la société moderne.
Pourtant, l'histoire ne suffit pas à compenser tout ce qui ne va pas avec ce remake.
Comme la plupart des icônes qui ont été repensées pour l’époque de la septième génération, Ninja Theory a bercé le gameplay principal pour tenter de plaire aux joueurs occasionnels. Les éléments de gameplay qui ont fait Diable peut pleurer une icône dans la journée ont été perdus et à sa place se trouve une configuration générique de hack & slash qui n'offrait rien d'unique. Rien dans le gameplay ne le distingue des autres titres de hack & slash, à l'exception du titre qui incite le public à penser qu'il est sur le point de jouer un rôle légitime. Diable peut pleurer Jeu.
Vient ensuite le fait que l’un des personnages emblématiques du jeu est devenu l’un des enfants les plus insupportables. Malgré ce que pensent quelques joueurs occasionnels dans les médias, cela n’a rien à voir avec les cheveux de Dante.
Le Dante original était le type de chasseur de démons que les joueurs pouvaient se connecter ou admirer. Il était un personnage avec lequel les joueurs pouvaient se connecter et se respecter. Il pourrait facilement être décrit comme ce que serait Han Solo s'il était un chasseur de démons. Avec ce personnage est venu un sens de l'humour unique qui a apporté un sens de la lumière à ce héros sombre.
Cette interprétation de Dante a perdu toutes les caractéristiques que les joueurs appréciaient de l'original tout en étant le concept de ce qu'un jeune de 13 ans définirait comme "badass". Pour aggraver les choses, il n’ya rien dans ce Dante qui soit sympathique, car il n’est qu’un gosse odieux. En fin de compte, cette interprétation de Dante est non seulement une grande insulte au personnage d'origine, mais également une injustice à l'égard de l'héritage de Dante Alighieri.
DmC: Devil May Cry aurait pu être un bon bidouillage s'il ne prétendait pas être un Diable peut pleurer jeu avec un héros incomparable. En fin de compte, Capcom devrait juste revenir à la planche à dessin et réessayer plutôt que d'imposer cette nouvelle interprétation d'une icône à un public mécontent.
Notre cote 5 Tous les jeux ne nécessitent pas une réédition Critique: Playstation 4